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Article: Sergio Cámara Madrid | Défi 3 – Et ceux qui restent !

Sergio Cámara Madrid | Reto 3 - ¡Y los que quedan!

Sergio Cámara Madrid | Défi 3 – Et ceux qui restent !

C’est le troisième défi que vous surmontez, cela vous a-t-il coûté plus cher que les précédents ?
Ce troisième défi, même s'il n'était pas aussi compliqué en raison des dénivelés que l'ascension du Mont Oiz, ni pour atteindre Saint-Jacques-de-Compostelle, m'a coûté un peu plus cher, car je n'ai pas pu me préparer comme je l'aurais souhaité. J'attends d'être opéré de la rotule droite si ça ne s'améliore pas. J'ai dû fuir deux fois pour supporter la douleur au genou et une troisième fois lorsque j'ai terminé ce troisième défi.
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Nous avons vu que vos exploits ont déjà aidé plusieurs personnes. Racontez-nous quelques cas.

Il existe de nombreux cas et de personnes différentes. Même les sportifs.

L’un d’eux participait au premier défi. Une personne atteinte de cancer que j'ai rencontrée à Puebla de Sanabria et lorsque je lui ai parlé de mon défi et de tout ce que j'ai vécu, je l'ai motivé à continuer et je lui ai donné la force de parler à nouveau avec sa fille.

Dans le deuxième défi, une personne dont la femme est décédée a tenté de se suicider à plusieurs reprises. En lui parlant et en lui disant ce qu'est la vie pour moi et l'importance de vivre un instant. Il a dit que m'écouter avait changé sa façon de penser et de valoriser la vie, il appellerait ses enfants et petits-enfants pour en profiter.

Une personne souffrant d'anorexie compulsive et boulimique, m'a dit que mes défis la motivent à vivre et à se battre, et que comme moi elle s'est fixé 20 défis, un pour chaque année de maladie, pour aider d'autres personnes comme elle.

Dans ce troisième défi, lorsque je suis arrivée dans le Delta de l'Èbre et que j'ai parlé à une personne maltraitée par son ex-conjoint, elle m'a dit que m'écouter était comme une brise d'air pur et de joie qui est entrée dans sa vie. Il m'a remercié de lui avoir apporté cette joie dont il avait tant besoin.
Juste pour aider quelqu’un comme celui-là, je traverserais à nouveau le pays.

Que vous disent les médecins de votre amélioration -presque miraculeuse- et de l'usure causée par les épreuves ?

La seule chose que font les médecins, ce sont des tests et encore des tests. Je peux seulement vous dire que je pesais 163 kg, que je ne pouvais ni marcher ni me baisser pour attacher mes lacets et que je prenais 15 comprimés par jour.
Un seul a le pouvoir de changer et de s'améliorer, si vous vous battez et n'abandonnez pas à la première difficulté.
Si j’ai mal au dos, je tiens bon, si mon genou me fait mal, je tiens bon, si j’ai mal aux jambes, je tiens bon.
Chaque jour de ma vie est un défi constant, mais si me battre chaque jour de ma vie signifie qu'une autre personne se bat pour la sienne, soyez assuré que je n'abandonnerai pas.
J'ai ainsi réussi à traverser l'Espagne à trois reprises.
Pour moi, le sport, en l’occurrence le vélo, c’est la qualité de vie.

Quels projets avez-vous à court, moyen et long terme ?

Continuer à aider les autres de la meilleure façon que je connais, avec mon exemple d'amélioration et en donnant de la visibilité à d'autres associations, comme la SLA, Asperger, la fibromyalgie, le cancer, etc. Donc jusqu'à 21 défis solidaires venus de partout dans le pays qui m'appellent pour les aider.
J’ai touché le fond dans tous les sens. Je sais que c'est mauvais et voir comment les amis, les connaissances, la famille... détournent le regard, parce que personne ne veut des problèmes quand on a besoin d'aide.
Pour cette raison, je veux aider et dire à ces personnes qui sont dans une situation similaire à la mienne, ou qui se sentent mal, qu'elles ne sont pas seules, je suis là pour les aider selon mes moyens et leur dire que la chose la plus précieuse dans nos vies est notre temps.
Si vous avez aidé une personne à améliorer sa vie, cela aura valu la peine d’être vécu.
C'est pourquoi je veux écrire un livre et raconter ma situation. Comment j'ai réussi à traverser l'Espagne en VTT à trois reprises sans être cycliste professionnel ni avoir pratiqué le cyclisme auparavant.

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Le tout avec un seul objectif : reverser entièrement les ventes de ce livre à l’étude des maladies rares.
Maintenant, j'écris ce livre et si un éditeur lit cet article. Soyez les bienvenus.

Que pense votre famille de tout cela ? Avez-vous pensé à participer à une marche cycliste ?

Ma famille me soutient dans tout ce que j'ai fait, car ils savent comment je vais, ils savent que je ne cherche rien d'argent avec eux, mais seulement pour aider et motiver d'autres personnes, mais ils préfèrent me laisser participer aux tests et relever des défis. Ils ne sont pas très doués pour faire du vélo et ma femme a le vertige.
Il était avec moi quand j'ai commencé à faire du vélo, car j'étais incapable de faire 1 km, mais maintenant il me laisse seul avec mes défis.
Ma femme et mes enfants sont ma force, mon moteur de vie et pour eux je n'ai pas abandonné et je n'abandonnerai pas.

Depuis vos débuts, plusieurs entreprises et organisations vous ont aidé en matière de matériel et de diffusion. Il vous manque autre chose ?

Merci aux marques comme Speedsix Wheels qui m'ont accompagné avec des roues depuis le premier challenge, en diffusant mes challenges et en personnalisant les roues pour ce troisième challenge.
Traky365 qui m'a donné une piste dans les trois challenges pour être joignable et que ma famille et mes amis puissent me suivre.
Livall avec un casque qui se connecte au mobile, avec feux de signalisation et bouton SOS, en cas d'impact il prévient la personne indiquée et envoie ma position.
Orbea m'a offert un vélo haut de gamme pour que je puisse réaliser mon troisième défi.
Geosminacomponets m'a envoyé un colis pour pouvoir transporter tout ce dont j'avais besoin réparti dans plusieurs sacs sur le vélo.
Centauro San Fernando a collaboré en réparant la moto et avec des pièces occasionnelles, afin que je puisse continuer ma préparation et donner de la visibilité à mes défis.
Ils ont également collaboré à mes défis d'hébergement et de diffusion,
des municipalités telles que Azuaga, Orellana la Vieja, San Martín, Talavera, Fuentes de Andalucía et bien d'autres.

Sur la question de la diffusion.
De la Fédération espagnole de rugby (Eh bien, j'étais un joueur de rugby), Europapress, Canal Sur, Onda Cádiz, I slatel, 7 TV Andalucía, Diario de Cádiz, Ideal de Granada, Informations sur San Fernando, Diario de Valencia, La Razón, Radio faire face , RTVE, UNE FOIS.
De nombreux médias ont fait écho à mes défis et ont pris sur eux de les diffuser.
J'ai payé pour chaque défi, en abandonnant ma famille et moi en vacances, en salaire supplémentaire ou même en sauvant ma femme de son travail. Dans chaque défi, vous avez besoin de préparation, d'entretien, de matériel, d'hébergement et de billet de retour. Mais pour moi, l’argent n’a pas autant de valeur que d’aider à redonner à une personne le désir de vivre et de se battre pour la vie.

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J'aimerais que mes défis s'étendent à davantage de personnes et décide de poser les leurs, soit pour les aider, soit pour surmonter leurs limites.
Rien de tout cela n'aurait été possible, si une personne nommée Javi ou Fran, ne s'était pas arrêtée pour demander en plein confinement et quand j'étais pire, ce dont il avait besoin sans me connaître du tout.
Merci à Javi qui a parlé avec toi ROGERBRIZ, qui m'a ouvert tes portes et m'a donné matière à réflexion et à questions.
Si une personne qui ne me connaît pas du tout fait cela pour moi, que ne puis-je pas faire pour les autres ?
J'ai donc décidé de me lancer des défis impossibles compte tenu de ma situation physique, mentale et économique.
Pour montrer que si vous le souhaitez, vous le pouvez. Il n’y a pas de limites si vous y réfléchissez, car nous fixons souvent des limites par peur ou par paresse.
Si vous n’essayez jamais, vous ne saurez jamais si vous auriez pu y arriver.
C'est pourquoi je dis à plusieurs reprises que je ne dédie pas mes défis à Javi, car il en fait partie et si je les ai réalisés c'est grâce à lui d'être là, de me soutenir de manière désintéressée, avec l'humilité et la patience qui le caractérise. .

Je suis tombé de vélo à l'âge de 12 ans et j'ai repris le vélo à 50 ans.
On m'a dit que je perdrais ma mobilité dans moins de cinq ans et là, je me bats toujours. 


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3 commentaires

Todo un ejemplo a seguir, enorme labor con sus retos como ejemplo de superación

Alberto Il Diavolo

Muy bonita historia,de fuerza y superación.
Ojalá más personas sigan su ejemplo.
Enhorabuena por los retos conseguidos!!.👏👏

Loli

Gracias por estar ahí en todo momento,nada de esto hubiese sido posible,si no te dan la oportunidad de demostrar de qué eres capaz.
Saludos!.

Sergio

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